Diégèse


mardi 2 septembre 2008




2008
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La littérature
La photographie
Il n'y a rien à dire à Verdun, de la guerre.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.





Nous sommes à Verdun. Le rêve a été tué ici. Toute la ville de Verdun est dédiée à la mort et à son souvenir bruyant.



C'est l'inverse de Lisbonne en ses pavements.


C'est une mort. Je ne sais plus si ce passage de vie a existé vraiment. Je crois rencontrer ceux qui n'ont pas pu partir.



C'est une ville fatiguée. C'est une ville angoissée. Angoisse et fatigue forment un couple étrange.









Nous sommes à Verdun mais je suis arrivé un peu trop tard et il n'y avait pas de brume. Nous devrons partir plus tôt désormais.


Partir plus tôt alors qu'il faudrait pouvoir dormir plus longtemps et goûter le bleu frais du matin, dans le même temps, oublier l'après-midi qui se traîne. Il nous faut régler autrement notre voyage.













C'est le texte qui réglera le voyage. Ce n'est pas le voyage qui réglera le texte. Si le voyage tente de régler le texte, le texte ne se connaît plus, ne se reconnaît plus mais il ne s'est jamais connu, il ne s'est jamais reconnu.










2 septembre








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Angoisse et fatigue forment un couple étrange. Le texte ne se connaît plus, ne se reconnaît plus mais il ne s'est jamais connu, il ne s'est jamais reconnu. Ceux qui n'ont pas pu partir. Je ne sais plus si ce passage de vie a existé vraiment. Lisbonne en ses pavements. Toute la ville de Verdun est dédiée à la mort et à son souvenir bruyant. Il faudrait pouvoir dormir plus longtemps et goûter le bleu frais du matin, dans le même temps, oublier l'après-midi qui se traîne. Je suis arrivé un peu trop tard et il n'y avait pas de brume.