Diégèse | |||||||||
mercredi 16 décembre 2009 | 2009 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3638 jours (2 x 17 x 107 jours) | et son auteur est en vie depuis 18091 jours (79 x 229 jours) | ||||||||
ce qui représente 20,1094% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
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« On
n'avait qu'à choisir le type d'affect dont on avait envie. Et il n'y
avait aucun besoin du dehors. C'est à dire que ce qui est écrit, c'est
la façon dont une fois que le héros est inséré dans cette structure,
autarcique,
il peut y passer sa vie entière. Il est pris dans cette espèce de
machine perpétuelle, et donc, la pauvreté totale. » Roland Barthes - Collège de France - Comment vivre ensemble |
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Daniel | ||||||||
Chaque étape du voyage
me donne la possibilité de laisser le travail
biographique jusqu'à la prochaine étape. Que pourrais-je écrire sur
Gustav qui soit romanesque sans être romancé ? Rien. Quand je veux
commencer, les mots viennent déranger l'ordonnancement fragile de la
disposition de l'écriture. Les signifiants bousculent les
signifiés. Je
suis aujourd'hui, comme nous étions l'année dernière à la même date, à Castellammare
di Stabia, et ce nom me fait penser au
verbe anglais « to stab », qui signifie je
crois « poignarder. » Dans la préparation à l'écriture, parfois le signifiant
s'impose au signifié
et toujours le signifiant s'impose au signifié.
C'est ainsi. Ce n'est pas maîtrisable et il faudrait en
conséquence que
je l'accepte si je veux pouvoir écrire, ou si je le voulais. Et j'étais à Castellammare di Stabia. Je passais dans les allées ensoleillées par un soir d'hiver italien inattendu. Je regardais le vent, un peu de temps jouer avec lui. Je me rappelle ta bouche et la façon dont tes lèvres se rapprochent et se sont rapprochées. Je n'ai rien écrit de Gustav. J'ai frôlé l'autobiographie. |
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16 décembre | |||||||||
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