Diégèse | |||||||||
vendredi 2 janvier 2009 | 2009 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3290 jours (2 x 5 x 7 x 47 jours) | et son auteur est en vie depuis 17743 jours (11 x 1613 jours) | ||||||||
ce qui représente 18,5425% de la vie de l'auteur | quatre cent soixante-dix semaines d'écriture | ||||||||
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du
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Noëmie | |||||||||
| Il
y a ici des arbres
renversés, comme en ce temps d'autres tempêtes, avant
le passage du siècle. Un arbre abattu rend
le regard plus doux sur le monde. Je voudrais parfois distinguer
des
signes dans ces tempêtes
d'hiver mais les signes
ne sont jamais certains. Il y a beaucoup de personnes âgées qui se promènent le long du port. Leur corps marque toutes les tempêtes. Les femmes se sont maquillées et les hommes sont encore endimanchés. Certains visages sont encore voilés par le trop de nourriture et d'alcool. Quelques couples jouent au couple, feignant le désir retrouvé, lui aussi maquillé. Et pourtant le désir, image peinte, parée, affublée des couleurs du réel, qui avance masquée, encombrée de soi, de l'autre, des autres, de tous les autres et de ce corps et de ton corps et de tous les autres corps, et pourtant le désir... J'ai essayé longtemps de faire surgir le désir dans les textes précédents. J'ai même joué à l'amoureuse. Je ne suis pas certaine d'y être parvenue. Je me demande ce qu'ils font sans moi, les deux autres personnages. Je les ai laissés à Marseille. Ils ne m'ont pas dit ce qu'ils voulaient faire et même s'ils allaient ou non séparer leur route. Je ne dois plus penser à eux, puisque je suis seule ici et que pendant tous ces jours passés, je me préparais à venir seule ici. La vie commerciale et commerçante reprend doucement après la trêve fériée. Les conversations reprennent aussi et je reprends aussi ma solitude, sans plus de trêve. |
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2 janvier | |||||||||
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