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Sans émotion, sans
émotion apparente, sans apparemment d'émotion, Gustav n'était
cependant pas sans regard, sans regarder. Que faisait-il alors des
images
qu'il regardait parfois avec une attention très particulière ? Il semblait avoir le goût
des détails, à moins que
ce ne soit des fragments. Il scrutait souvent pendant nos voyages les
interstices
des paysages, un trottoir, un fossé, souvent des lieux de passage
qui pouvaient devenir des lieux d'un repos inquiet et demeurait
longtemps en
cette seule
contemplation. |