|
|
Ainsi,
tu reviens vers moi, tu reviens près de moi et je peux envisager
que tu sois au plus près.
Tu seras du
voyage,
tu seras du même
voyage mais tu verras d'autres paysages, tu verras l'autre côté
du paysage. Nous
échangerons nos places et tu verras alors le paysage
que j'aurais pu voir.
La
seule façon pour nous de voir la même chose, au même
moment, d'avoir les
mêmes impressions et les mêmes sentiments,
c'est que tu
demeures dans ton absence, ton
retard et ta disparition, ou mieux encore, que tu n'existes
pas.
Sans
souvenir de toi je peux cependant croire à ton existence et tu deviens
alors la représentation instantanée du parfait amour, et
de cette
douleur, et encore. Mais
le désir alors se dérobe, le
ciel, la terre, les mers et tous les autres corps. |