Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
vendredi 27 août 2010 | 2010 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3892 jours (22 x 7 x 139 jours) | et son auteur est en vie depuis 18345 jours (3 x 5 x 1229 jours) | ||||||||
ce qui représente 21,2156% de la vie de l'auteur | cinq cent cinquante-six semaines d'écriture | ||||||||
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« Écrire
au sens absolu, ça veut dire écrire jusqu'à la mort. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 8 décembre 1979 |
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« Seulement
voilà, la vie, ça c’est du solide, ce sur quoi nous
vivons justement. La vie alors, dès qu'on commence à en parler comme
telle, la vie bien sûr, nous vivons, ça, c’est pas douteux, on s’en
aperçoit même à chaque instant ; seulement, il s’agit de la penser
maintenant, prendre la
vie comme concept. » Jacques Lacan - Conférence
de Louvain - 13 octobre 1972
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Les personnages pensent, à raison, que leur mort est une fiction. Ils sont donc en droit de se demander s'ils sont mortels et si la fin du texte, la fin de leur texte n'est pour eux une mort que sous la forme d'une métaphore, comme leur naissance serai le début du texte. Si la vie et la mort des personnages ne sont que métaphores assez grossières, il fait donc laisser faire les personnages, qui ne vivent, qui ne meurent mais qui causent. Ça parle... | À
ce voyage, il n'y a pas de destination, mais il y a la rupture. À cet arrêt, il n'y a pas de maison, mais il y a notre séparation. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Pour « prendre la vie comme concept », selon Lacan, je choisis un outil qui n'est pas conceptuel mais seulement pratique : la littérature, l'écrire, l'écrire absolu qui, selon Barthes, est l'écrire jusqu'à la mort, l'écrire à mort, c'est à dire la vie... comme concept. | |||||||||
27 août | |||||||||
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Demain commence un voyage nouveau sur des traces anciennes, qu'il ne s'agira ni de retrouver, ni d'effacer, mais de sublimer en actes de nouveauté, en actes vivants, la vie. | Je pourrais dire quelque chose. | Notre mortalité est une fiction. | Il me faut donc bien croire qu'il y a un pendant à la mort... | ... pour que le temps ralentisse... | Je ne sais pas comment les jours ont pu passer un an sans que je m'en aperçoive vraiment... | La maison était vide, vivant sa vie de maison... |