Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
lundi 30 août 2010 | 2010 | ||||||||
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du
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« Et
l'écrire, du moins, le
mien, a quelque chose de protensif. Pro-tensif :
p.r.o.t.e.n.s.i.f. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 8 décembre 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que le 30 août, sans doute parce que c'est toujours, ou presque, la rentrée des classes, est le jour de basculement dans la nouvelle année qui est l'année scolaire mais qui est certainement l'année véritable, la véritable année biologique. Quel effet est-ce que cela peut avoir sur le texte ? Il y a comme un désir de rassemblement, ce moment où la forme brève a le désir de la forme longue, d'une autre articulation qui ne serait pas l'articulation du temps qui passe, une autre diégèse dans un temps immobile qui peut aussi être le temps du texte, celui de l'article de dictionnaire, celui de l'essai. | J'approche
cette rue comme le pilote aborde un port en eau basse, une
piste près d'un ravin. Les images se forment avec retard et je ne reconnais rien. Il faudra bien finir. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Cherchant
sur
l'internet une définition possible pour le terme
« protensif » utilisé
par Barthes, j'aborde un champ de recherche vaste de la linguistique et
de la sémiotique, de la narrativité, de la narratologie, de la critique
cinématographique et iconographique, que je ne peux qu'aborder, rivage
ancien mais nouveau, accueillant car reconnu, impressionnant et
complexe. Je trouve plusieurs articles qui, sans donner la définition
cherchée, utilisent des citations d'auteurs. Pierre Sadoulet,
professeur à l'Université de Saint-Étienne, livre ainsi Convocation
du devenir, éclat du survenir et tension
dramatique dans les récits et commence par une citation
d'Habermas que je reprends ici. Elle ne donne pas la définition
cherchée et cela n'a plus aucune importance. « La pratique du récit (…) a aussi une fonction de compréhension de soi pour les personnes qui ont à objectiver leur appartenance au moindre vécu dont elles font partie, en leur qualité actuelle de participants à la communication. En particulier, elles ne peuvent forger une identité personnelle qu'à condition de reconnaître que la succession de leurs propres actions constitue une histoire vécue susceptible d'être mise en récit. » (Habermas Théorie de l'agir
communicationnel Tome II
Traduction française.
Paris Fayard 1985)
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30 août | |||||||||
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Il n'y a pas de retour dans l'oubli ni de retour vers l'oubli. | J'imagine d'autres temps. |
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... je perds presque connaissance... | Pour une fois les mots me manquent. |