Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
mardi 6 avril 2010 | 2010 | ||||||||
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« Donc
dans le haïku, ni
érotisme ni appel à l'autre. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 février 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que la solitude n'est solitude que par les interruptions que tu provoques, ces intermèdes qui mêlent un peu de corps, un peu de tendresse et de caresse et parfois quelques instants de désir clos par le plaisir, avec impatience et presque avec colère. | Il fait grand jour sur ton corps éloigné et parfois dans un geste bref, au creux du temps, furtivement, dans un peu de lumière, je me souviens. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
La force du haïku ne réside pas dans ce qu'il ne fasse jamais « appel à l'autre » mais bien dans ce qu'il n'en dénonce jamais ni l'absence ni le manque. Se situant au delà des marchandages du désir, il est ainsi jouissance pure. | |||||||||
6 avril | |||||||||
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Il faut laisser la poussière recouvrir les yeux, le corps tout entier, comme dans le voyage. |
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... avec le brin de solitude qui fait regretter de ne pas avoir d'écharpe. | Je voulais voir ton corps dans cette lumière grise, avancer vers moi avec un peu de tendresse chaude... | ... puis le sommeil, parfois interrompu de façon brève, d'un œil ou d'un étirement. |