Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
jeudi 8 avril 2010 | 2010 | ||||||||
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« Une
photographie, d'une certaine mesure, est obligée de tout dire. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 17 février 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que le temps qui passe jouxte le temps qui ne passerait plus qui serait le temps de la mort, celle des personnages, celle du narrateur et celle de l'auteur, qui serait aussi le temps de l'apocalypse tout aussi bien le temps de l'instant, satori près d'une fleur, un printemps. | Je
me penche sur ton absence, je me courbe, je m'incline. Je suscite le souvenir de ta peau. Je murmure à tes lèvres. Je m'attache à mon émoi. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Barthes accepte l'idée d'une théorie de la photographie - La Chambre claire - et refuse l'idée d'une théorie du cinéma, auquel il concède la possibilité d'une culture. Je n'ai quant à moi aucune idée, ni sur la photographie, ni sur le cinéma, si ce n'est que le cinéma connaît la diégèse et que la diégèse de la photographie reste à définir : diégèse qui se distend, qui s'étend, diégèse élastique de cet écart qui se creuse sans cesse entre le moment présent, ce « maintenant » pour autant toujours flou et cet instant ténu, d'un passé vite indéterminé, ce moment subtilement effacé où la photographie a été prise. | |||||||||
8 avril | |||||||||
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Ce sont toujours les mêmes promenades. |
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Mais tout peut s'arrêter si vite que l'on ne posera pas de question. | Pour tout
le reste, comme la
lumière et les couleurs, les sons, les odeurs, les saveurs, le chaud
et le froid, et les autres qualités tactiles, elles ne sont pensées
par moi que fort confusément et obscurément... Descartes
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Assailli par les jours... | Je regarde les fleurs du bouquet qui se fanent à force, démesurément, d'être tristes. | ... quand je reviens, avec un peu de froid sur moi, je croise même quelques rayons de soleil, un peu déchus par l'humidité. |