...et
ce que j'ai lu, vu ou entendu...
et ce que ça fait...
Je
fais jouer à Roland Barthes un rôle qu'il aurait sans doute détesté,
lui faisant proférer des sentences définitives, déconnectées de son
raisonnement, séparées de la bienveillance de son discours. Il ne
l'aurait peut-être pas détesté, ce rôle, si je n'omettais pas de
signaler, de marquer que le jeu n'est pas sans humour, que ce n'est pas
Barthes, que ce n'est pas « du » Barthes mais seulement la
voix de
Barthes. Et puis, cette fâcherie passée et le rire aussi passé, il
faudrait revenir à la profération et accepter que comme ça, hors
contexte, ces citations de Barthes fonctionnent comme des prophéties,
comme des poèmes.