...et
ce que j'ai lu, vu ou entendu...
et ce que ça fait...
Quand
Barthes utilise le mot « tilt » pour qualifier le haïku, il
le fait avec
une jubilation transgressive, content de faire entrer ce jeu de bar au
Collège de France,
heureux à l'évidence de cet encanaillement de la langue en ce lieu de
la science et, parfois, de la componction. Cependant, tout à son
affaire et à son affairement, il passe sur l'ambiguïté de ce
« tilt » qui
veut que ce soit aussi le son qui sonne la fin de la partie. Je ne
l'oublie pas, passant ainsi de Barthes, qui dit que ce
« tilt », « c'est
ça, ce n'est que ça », à Becket, mais c'est une autre histoire.