Diégèse
Le texte en continu
mardi 20 avril 2010




2010
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« Le haïku c'est ce qui fait tilt, c'est ce qui fait tilt, dans mon mental, dans mon esprit. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 24 février 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens qu'il y a des moments, qui sont comme des saisons et qui sont propices et qui sont favorables aux départs, aux changements et par là même qui sont aussi propices et qui sont aussi favorables aux foucades et aux mouvements, parfois désordonnés, parfois amoureux et parfois salutaires et parfois amoureux.
Mais c'est une autre nuit, plus tard, définitivement plus tard et tardive dans l'obscurité et dans la solitude sombre, dans le voyage absent de ton absence sourde.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Quand Barthes utilise le mot « tilt » pour qualifier le haïku, il le fait avec une jubilation transgressive, content de faire entrer ce jeu de bar au Collège de France, heureux à l'évidence de cet encanaillement de la langue en ce lieu de la science et, parfois, de la componction. Cependant, tout à son affaire et à son affairement, il passe sur l'ambiguïté de ce « tilt » qui veut que ce soit aussi le son qui sonne la fin de la partie. Je ne l'oublie pas, passant ainsi de Barthes, qui dit que ce « tilt », « c'est ça, ce n'est que ça », à Becket, mais c'est une autre histoire.










20 avril






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Je vous ai rencontrés par hasard, entièrement par hasard et vous êtes restés dans ma vie et vous n'êtes plus un hasard pour ma vie. La ville est comme les souvenirs...
Il faut que le texte se repose et qu'il retrouve l'envie des images comme on retrouve le désir après une maladie, une maladie longue, comme on retrouve l'angoisse de la mort après une maladie, après la guérison d'une maladie.


Je ne retournerai pas à Delhi. Je regarde tes yeux doux, qui me quittent sans que tu le saches vraiment et l'éloignement imbécile retient encore un peu mes larmes.