Diégèse
Le texte en continu
mardi 27 avril 2010




2010
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« Beaucoup beaucoup noter, tout le temps noter, en divisant beaucoup, finalement, téléologiquement, c'est le roman qui est au bout. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 mars 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que rien n'assure que le texte va se construire parce que l'écriture continuerait et je retiens aussi que rien n'indique que l'écriture va continuer. Tout cela, chaque jour, à chaque mot, peut s'arrêter car l'écriture est infinie et ne peut pas être maîtrisée « par moi, qui suis fini. »
Je te regarde à la lumière et le jour est cet éloignement.
Je regarde la lumière et le jour, et cet autre jour encore, affaibli, à distance.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Est-ce certain que « c'est le roman qui est au bout » de l'activité de notation ? Il n'y a peut-être, à la fin de l'écriture, que la fin de l'écriture et l'écriture ne sert ni à conjurer sa fin, ni à la préparer, ni même à rien en dire. Il y a, un jour, que l'écriture s'arrête et c'est tout.










27 avril







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Je joue avec des mots que je choisis.
Il n'y a aucune raison qu'il se passe quelque chose. Gravitation, gravité, gravir, grave. Il est en effet de la nature de l'infini de n'être pas compris par moi, qui suis fini... (Descartes)
Je n'en saurai jamais davantage et je sens la fatigue, déjà.
Je voulais aller à Toulouse, revoir les rives de la Garonne, seul endroit où mourir.