Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 mars 1979
Tu me caches ta peau et le grain de ta peau, la forme de ton cou.
Tu me caches ton corps où couve mon désir.
| Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
| mercredi 28 avril 2010 | 2010 | ||||||||
| ce travail est commencé depuis 3771 jours (32 x 419 jours) | et son auteur est en vie depuis 18224 jours (24 x 17 x 67 jours) | ||||||||
| ce qui représente 20,6925% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
texte |
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| « Je ne me
laisserai pas détourner pour faire ceci, ceci, cela de ce que
je veux vraiment faire qui est de me promener dans la vie en notant. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 mars 1979 |
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| Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
| Je retiens que ce projet d'écriture était donc défini depuis 2000, depuis le début de cette écriture. « Je ne note pas ici des impressions, ce qui se construit, c'est un cantique. » Un cantique est un chant. J'écris donc un chant. Un cantique est un chant d'amour. J'écris donc un chant d'amour. Un cantique est un chant religieux, voire mystique. J'écris donc un chant d'amour. | Tu
caches ta peau, dissimulée perdue. Tu me caches ta peau et le grain de ta peau, la forme de ton cou. Tu me caches ton corps où couve mon désir. |
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| ...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
| Barthes utilise souvent la métaphore de la promenade pour évoquer la vie. Au début de son cours il évoque « le milieu du chemin de la vie. » Cette métaphore, simple en apparence, accessible, aborde cependant d'immenses questions métaphysiques. S'agit-il d'une promenade qui se donne cependant un but ou d'une promenade qui n'a d'autre but que la promenade ? | |||||||||
| 28 avril |
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Tu n'en feras jamais un drame. | Je dois repartir bientôt. | Je ne note pas ici des impressions, ce qui se construit, c'est un cantique. | ||||||