Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
vendredi 30 avril 2010 | 2010 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3773 jours (73 x 11 jours) | et son auteur est en vie depuis 18226 jours (2 x 13 x 701 jours) | ||||||||
ce qui représente 20,7012% de la vie de l'auteur | cinq cent trente-neuf semaines d'écriture | ||||||||
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du
texte |
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« Pour
avoir des idées, entre
guillemets, c'est à dire des choses à noter, il faut être
disponible. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 mars 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens qu'il y a des jours entiers, et des semaines et des mois, où j'aimerais croire vraiment à l'autonomie du texte. Je croirais ainsi à sa nécessité car, autonome, il ne pourrait qu'exister. Et je croirais donc à son existence et puisqu'il existerait, je ne me livrerais plus chaque jour à sa préparation, à la servitude incongrue de l'écriture. | Tu t'éloignes et je ne sais plus ce que le silence dépouille. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Avoir
des « idées ». En une phrase ironique, en forme de truisme,
Barthes se
moque de l'inspiration et rejette d'emblée que l'on puisse l'interroger
sur cela. Mais qu'est-ce que cette disponibilité qui permet de noter et
ainsi d'avoir des idées ? Quels sont ces interstices où vient
éclore le
texte ? Le jour s'attarde sur la pointe extrême de la cheminée de l'immeuble face à la fenêtre, et le soleil. Je reprends... Le jour s'attarde sur la pointe extrême de la cheminée. Ah le soleil. La notation s'épuise dans la tentation de noter et le haïku serait ainsi la trace langagière de cet épuisement, l'essence de l'écriture. |
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30 avril | |||||||||
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Le coût de la prestation dépend de mon ennui présumé. | Je ne connais comme acte que le texte. | J'ai proposé au texte et avec le texte aux personnages d'aller ailleurs et peut-être même, de faire autre chose. | Le jour s'attarde sur la pointe extrême de la cheminée de l'immeuble face à la fenêtre, et le soleil. | ...la peur remplace parfois la peur de la peur... | Car tu devais m'emmener mais tu as dû oublier ou penser que ce n'était plus possible. |