Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
mercredi 22 décembre 2010 | 2010 | ||||||||
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« Alors
un autre fantasme
de rupture de vie, c'est de faire ses adieux. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 19 janvier 1980 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens qu'il demeure la possibilité d'écrire autre chose et que cette possibilité traîne dans le texte, se traîne. Il faudrait donc ne jamais écrire qu'une seule chose à la fois. C'est cependant impossible. Écrire est équivoque, toujours. | Ce soir loin de toi alors que je te touche, loin de moi à ta rencontre, cette fièvre. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
« Faire ses adieux, » dit Barthes, comme fantasme de rupture de vie. L'expression renvoie au spectacle. « Faire ses adieux » suggère qu'il y ait une scène pour « faire ses adieux à la scène. » Pour Barthes, ce serait faire ses adieux à la scène intellectuelle et littéraire. Cependant, prononcée le 19 janvier 1980, moins d'un mois avant l'accident qui le tuera, la phrase résonne comme une annonce : « je vais mourir. » C'est ici un autre fantasme : prophétiser, sans le savoir, sa propre mort. | |||||||||
22 décembre | |||||||||
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Ce serait un texte nouveau pour une histoire nouvelle. | ... des images sur les écrans. | Je ne demande rien au lecteur, même pas de lire, même pas de considérer la possibilité de lire. | Je pleure. | ... il n'y aurait plus d'autre passion que dans le fil coupé d'une histoire qui patine. | Ce sera tard pour se voir, dis-tu. |