Diégèse
Le texte en continu
jeudi 23 décembre 2010




2010
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L'atelier du texte
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« Je puis écrire en me soumettant à la nécessité de complicité avec au moins un lecteur, pas avec un public, avec un lecteur. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 12 janvier 1980











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que l'écriture est embarrassée par la polarisation du monde. L'espace de l'écriture même est alors occupé, préoccupé par du papier coloré et des rubans à jeter, une agitation assez imbécile mais joyeuse qui se passe des mots à écrire et qui fait trop de bruit.
Ce soir nous tourbillonnons et je lutte à tes courbes dans la dévoration.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
« La complicité d'un lecteur », dit Barthes. Soit. On écrit donc toujours pour quelqu'un, pour au moins une personne, pour au moins un lecteur.
Mais cela n'est pas certain. Mais cela n'est pas si certain. Je peux aussi écrire pour le fantasme d'un lecteur. Je peux écrire pour un lecteur indéterminé, fantasmé, une idée de lecteur. C'est alors que rencontrant, par hasard, un lecteur du texte écrit, je ne peux que m'imaginer qu'il s'agit d'un malentendu.











23 décembre






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Alors je fais attention de ne pas me laisser prendre par ce temps blessé de l'hiver, le temps blessé de la fête, ce temps blessé de l'enfance. Et moi je ne me souviens de rien et son texte ne m'aide en rien au souvenir. Je n'ai aucune idée.
Mais je montrerai dans ce qui suit comment, de ce que je ne connais rien d'autre qui appartienne à mon essence...
... juste avant la fermeture...
J'entends encore ta voix me dire le désamour et me dire encore ce désintérêt.