Diégèse
Le texte en continu
vendredi 19 février 2010




2010
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« Les gens se croient obligés de s'en tenir à ce qu'on appelle une conversation générale. C'est toujours un champ intense de censure. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 16 décembre 1978











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que vient dans le texte la question de l'image. Elle vient de façon sensible après avoir été introduite les jours précédents par la philosophie poétique de Gilles Deleuze et je garde, pour moi, cette définition de l'image, lointaine référence à Bergson, comme étant le dialogue de l'intuition et du souvenir, qu'il s'agisse de l'image mentale ou de toute image.
Des plis du temps naît l'image. Des plis du temps naît ton image, motion de l'amour, évidement dans le creux, creux dans le fantasme, vide du plein de toi.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Si, avec Barthes, je retiens que la « conversation générale » est « toujours un champ intense de censure », je regarde autrement les « informations », les « nouvelles », les « brèves », les « dépêches » dont le rôle n'est jamais rien d'autre que d'alimenter les conversations générales. Quel autre rôle pourrait avoir toute l'industrie de cette information générale qui nous déverse des récits fantasmatiques de faits grands et menus qui donnent ensuite « quelque chose à dire » ? Et si la conversation générale est « un champ intense de censure », alors l'information générale nourrit cette censure et comment mieux nourrir la censure de la conversation que par l'autocensure et la manipulation ?










19 février






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... c'est encore ce peu de choses que je suis, une image... Tu es comme une ombre et à mesure que tu deviens une ombre, j'entends mieux le bruit de la rivière qui lutte contre le gel.
C'est un zoom arrière très lent, si lent que pendant longtemps, on ne le distingue pas et que l'impression donnée est qu'il s'agit d'une image fixe, une image que l'on peut qualifier d'abstraite, une image comme une abstraction. Que produit le dialogue de l'intuition et du souvenir ?


... je m'amuse et je me tends et je marque doucement les souvenirs qui chantent et qui pleurent.