Diégèse
Le texte en continu
mardi 6 juillet 2010




2010
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« Je dirai, oui, bien sûr, il y a toujours une bibliographie, et dans ce cas, la bibliographie, ce serait simplement toute la littérature. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Quand un groupe de plus de trois personnes doit se déplacer, il y a ce moment de la mise en route où chacun reprend sans y prêter attention le comportement de l'individu dans la meute, dans la horde. Chacun s'ébroue, se met en place. Le leader donne le signal et le groupe s'ébranle. Les départs à la cantine, dans l'univers du travail, offrent d'infinies possibilités de mise en route, de jappements destinés à constituer le groupe et à maintenir sa cohésion. Mais ce sont les vacances qui donnent encore davantage l'occasion de cette régression animale.
J'écoute encore ta voix. Je ne me trompe pas. Ce n'est pas un ancien message.
J'écoute encore ta voix. Je ne me trompe pas.
Et je pourrais demeurer là, dans le moment précis où je découvre et où je redécouvre, sans lassitude, que je ne me trompe pas.
J'écoute encore ta voix.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Est-ce qu'il y a pour Diégèse, une bibliographie. S'il y en a une, ce n'est pas « toute la littérature. » Mais alors, c'est indécidable. Ce serait, simplement, tous les livres que j'ai lus mais aussi tous les livres que j'ai feuilletés, tous ceux que je n'ai pas voulu lire et tous ceux que j'ai commencés sans les finir. Au total, cela ne fait pas un si grand nombre de livres. Au total, cela ne fait même pas vraiment une bibliothèque.










6 juillet






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Je ne suis pas seul dans mon oubli. Je sais qu'il s'agit d'un manquement aux règles de notre récit.
Et puis il n'y a aucun intérêt à suivre les traces d'un écrivain mort.



Je ne sais plus rien du cours des choses. ... les grandes masses liquides de ma tête me poussent au vertige.