Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
samedi 10 juillet 2010 | 2010 | ||||||||
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« C'est
un texte qui produit en moi un éblouissement de langage. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Dans l'ordre de la métaphore, dans l'économie du récit, je retiens que le voyage s'associe - et rien d'inattendu - à l'oubli, comme si soudain, brièvement, l'espace et la durée pris dans une compétition narrative produisaient le texte de la disparition, un texte dont le noyau serait creux. | J'écoute ton message et je le pose là, je le mets à mon cou jamais caressé, je le mets à ma bouche qui ne t'embrasse pas, je le pose adouci sur ma main, je l'oublie. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Il
y a bien des textes qui produisent « un éblouissement de
langage », il y
en a tant et tant que le hasard seul peut en choisir l'exemple. Ce sera
Aragon, ce sera le Fou d'Elsa,
un extrait : |
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Il
y a des choses que je ne dis à Personne Alors Elles ne font de mal à personne Mais Le malheur c'est Que moi Le malheur le malheur c'est Que moi ces choses je les sais Il y a des choses qui me rongent La nuit Par exemple des choses comme Comment dire comment des choses comme des songes Et le malheur c'est que ce ne sont pas du tout des songes Il y a des choses qui me sont tout à fait Mais tout à fait insupportables même si Je n'en dis rien même si je n'en Dis rien comprenez comprenez moi bien Alors ça vous parfois ça vous étouffe. |
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10 juillet | |||||||||
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Je vois la fatigue et le souvenir de toutes les fatigues. | Pour sortir de l'angoisse, je me le rappelle bien, il faut sortir de l'observation permanente du temps qui passe et qui n'a pas besoin pour passer d'être sans cesse observé. |
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Ce serait un premier film. | Il y a les virages et les côtes, les virages en haut des côtes. | Il est plus satisfaisant de penser que ni notre faux ni notre vrai ne sont de nature divine, que nous n'avons accès qu'à l'idée de Dieu et non à Dieu. | Je te fais pourtant rire un peu, dans ma geignardise tendre, recueillant pas à pas ces petites parcelles de temps que laissent les touristes, les mêlant mot à mot... | ... aussi triste que ce jour là, il y a longtemps... |