Diégèse
Le texte en continu
lundi 12 juillet 2010




2010
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« Toute filiation d'écriture est irrepérable... toute filiation d'écriture est irrepérable. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Le terme de « mixte » qu'emploie Bergson m'évoque l'univers culinaire. Écrire, ce serait ainsi d'abord mélanger et pour cela doser à la lettre près un peu de vocabulaire, beaucoup de grammaire, un peu de souvenir, beaucoup de lieux différents et aussi, selon les goûts, du personnage...
Tu m'avais laissé un autre message. Je ne devais pas venir. Je ne devais plus venir. Je me souviens qu'une nuit, je t'avais pris la main.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Barthes parle de filiations en écriture - et non d'influences - et dit que celles-ci sont irrepérables. La filiation, c'est ce qui procède de... De quelles écritures procèderait mon écriture ? De Barthes, sans doute, mais c'est irrepérable...










12 juillet






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Je pourrais décider maintenant de me souvenir de maintenant pour toujours. Il n'y a aucun texte à faire paraître.
Et le moment et le lieu sont alors un mixte indissociable et il faudrait toute la philosophie de Bergson pour parvenir à redécouvrir les véritables différences de nature... ...faire passer le texte du matin vers le soir. Je vois pourtant que Dieu aurait pu faire aisément que, tout en demeurant libre et d'une connaissance finie, je ne fisse jamais d'erreur : s'il avait donné à mon entendement la claire et distincte perception de tout ce dont j'aurais jamais à délibérer... (Descartes)
Je regarde bien encore la maison qui change de couleur avec le soir qui commence, et ton silence se fait catastrophique. Je me rendrai aussi à Venise, je verrai les canaux...