Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
jeudi 22 juillet 2010 | 2010 | ||||||||
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« Écrire
comme tendance
veut dire que des objets d'écriture paraissent, brillent, mais
disparaissent. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 8 décembre 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens les particularités de l'été, qui sont diverses, qui sont multiples, mais qui sont toutes liées par l'éclipse de 1999. Si l'univers avait été créé tel que mon souvenir se forge sur une éclipse totale, en France, en hiver, mes étés auraient été différents, les étés auraient été différents et j'aurais écrit autre chose, ailleurs, vers d'autres amours. | Je
me réveillerai, soudain sans souvenir de ton message et presque sans
souvenir de toi. Je vais me réveiller tout à l'heure, quand la chambre deviendra étrangère et quand le mystère de son étrangeté recouvrira ton mystère. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Quand Barthes évoque ces « objets d'écriture (qui) brillent mais disparaissent », sans doute longe-t-il la métaphore de l'étoile filante, de la météorite et non la métaphore de l'éclipse, « soleil noir de la mélancolie » nervalien. Dans mon désir de « écrire comme tendance », des objets d'écriture apparaissent, rarement, obscurcissent le monde alentour, puis disparaissent et retrouvent trace dans l'écriture, dans ce perpétuel inachèvement. | |||||||||
22 juillet | |||||||||
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Tu es la meilleure part de mon absence, de cette éclipse. | J'ai parfois trouvé la manière de conclure le pacte des braves avec l'inconscient. | ...c'est toujours l'histoire de l'éclipse... | ... de fausses pistes entre les buissons... | Le retour se fait dans la joie d'aveux, de vin pétillant, des éclairs lumineux des gares quand le train passe, au roulis, qui tangue, qui aime. | Alors, je suis comme le grimpeur qui prend plaisir à sa souffrance. |