Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
samedi 19 juin 2010 | 2010 | ||||||||
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« Il
est très difficile de communiquer avec le désir d'autrui et de
s'intéresser au désir d'autrui. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que je me retiens dans le texte. S'il y a des traces de toi, il y a bien aussi des traces de moi. S'il y a des traces de ton désir, il y a bien aussi des traces de mon désir. Si le texte est entièrement dédié au désir d'écrire, parfois, il transparaît un autre désir qui se situerait entre un sujet et un autre sujet, attendris l'un à l'autre et façonnés par la mémoire. | La
lumière insiste à ton sommeil et ton sommeil résiste. Il bouge, il remue, recherche de l'ombre encore et la lumière insiste pour que tu te réveilles de ton sommeil, de ce sommeil-là, et tu te réveilles. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Ainsi, écrire, ce serait « communiquer avec le désir d'autrui, s'intéresser au désir d'autrui ». Cela, ce serait écrire et être lu, écrire pour ensuite être lu. Barthes a raison de préciser que c'est « très difficile » car le texte, dans le meilleur des cas, rencontre un désir-écran qui est le désir d'écrire et qui, se lisant, rencontre encore le désir d'écrire. Je ne peux lire le texte qu'en l'écrivant et ce que lit autrui est toujours celé, dissimulé à l'écriture. | |||||||||
19 juin | |
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Qui nous regarde et se souvient et nous construit par la seule force de son souvenir... | Il y a ta mémoire et la mémoire de toi. |
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... des souvenirs un peu légers d'une vie révolue. | Il n'y a pas de ligne rouge dans nos mémoires. | |
Les mots et l'éclipse, ensemble, sont ténus, à peine soufflés dans la nuit. | Pourquoi n'en fais-tu rien ? | |
C'était le matin, avant le soir, avant ce dîner où, enfin, tu n'étais pas là. |