Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
jeudi 13 mai 2010 | 2010 | ||||||||
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« Non
l'épiphanie joycienne, ce n'est pas l'apparition d'un Dieu, c'est,
je cite, la soudaine révélation de la quiddité d'une chose. Quiddité
- Q.U.I.2D.I.T.É ; en anglais whatness. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 mars 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que l'écriture comme mise en scène du langage est tout à la fois ce qui comble le manque, décrit le manque et qui, tout autant, suscite le manque. L'écriture est ainsi ce trop qui fait toujours défaut. | Je
construis un paysage. J'y installe ton souvenir. Du paysage et du souvenir je fais une scène puis un texte. Ce texte. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Ainsi, l'épiphanie de l'écriture, la forme brève, serait la manifestation de « l'un » de Plotin, le moment bref, fulgurant, où l'écriture atteint sa cible, le moment où elle fait « tilt » aurait encore dit Barthes. C'est ce moment dont on dira que ce n'est pas la nuit. | |||||||||
13 mai | |||||||||
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Le temps passait entièrement dans la parole et quand c'était le silence, c'était encore la parole. | Tu expérimentes le doute sans douter vraiment. | On dira que ce n'est pas la nuit. | Je pense à tes derniers messages, la rencontre que tu m'annonces, ce départ. |