Diégèse
Le texte en continu
lundi 31 mai 2010




2010
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« Parvenir à faire un roman, c'est au fond peut-être accepter de mentir. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 mars 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que pour l'écriture, pour cette écriture qui est mon écriture, les lieux ne prennent pas beaucoup d'importance et que les promenades dans des lieux sans importance pour l'écriture sont des promenades sans importance pour l'écriture en cela qu'elles ne provoquent pas l'élaboration de phrases, l'émergence d'idées nouvelles. Je ne fais pas partie des « écrivants » marcheurs. En est-il de même pour les souvenirs des lieux, pour les souvenirs des promenades ? Aussi. De moins en moins le souvenir m'importe quand j'écris.
Dans l'eau, dans la lumière, le souvenir assoupi s'abime à ton corps soulevé. Je regarde ton rire. Je ne suis plus que ton rire.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Parvenir à faire un roman, ce ne serait pas seulement pour moi, comme le dit Barthes, accepter de mentir, mais accepter surtout de placer l'écriture dans une formé référencée, quand bien même elle accepte toutes les déviances formelles, quand, par ce travail, ici, de « diégèse », je la place dans une forme par nécessité unique, originale au sens de la propriété littéraire et artistique. Ainsi, cet hypertexte conduit-il sans doute moins au roman qu'à « l'installation » et au poème. Et si je devais parvenir à faire un film ?










31 mai






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C'est une promenade que l'on ne pourra plus faire à moins d'y inventer de nouveaux souvenirs. Les lieux ont-ils encore une importance ?
Il faudrait pourtant bien que ce soit possible.

D'autres récits viennent en tête. ... absent de cette absence même à la défaite jolie.
Ces enfances angoissées qui te marquent chaque jour davantage la peau de ton visage.