Diégèse
Le texte en continu
lundi 8 mars 2010




2010
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« La sensation poétique n'est jamais séparée d'une référence à ce que nous appellerons : le temps qu'il fait. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 20 janvier 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens qu'avec l'annonce du printemps, métaphore séculaire du retour à la vie, le texte se tourne vers toi, utilisant un « tu » qui en devient mystique puisque désincarné.
Mais il n'y a pas eu de caresse. Il n'y a pas eu de nuit. Il n'y a pas eu de matin. Il y avait le jaune des genêts tout au long de la route.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Barthes et « le temps qu'il fait »... Le haïku classique détenant toujours un « mot-saison », Barthes, dans son cours de 1979, laisse beaucoup de place au temps qu'il fait, citant Proust et le narrateur de la Recherche qui feignait de se demander s'il allait se transformer en baromètre. Barthes oppose cette rêverie littéraire et météorologique au bulletin météo de la télévision, qu'il qualifie de « blabla ». Ainsi, par métonymie, le bulletin météo est à Proust ce que la télévision est à la poésie.










8 mars






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... ce souvenir qui n'est jamais ton souvenir... Ce serait donc la vie ?
Cela dure toujours plus longtemps que le temps que l'on peut imaginer que ça dure.
Descartes
Les Méditations métaphysiques


Je remarque tes lèvres toujours un peu plissées dans une moue que tu accroches à tous tes mots et à toutes tes phrases... Il ne manquait que toi, ton rire et les soupirs de ton sommeil.