Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
vendredi 12 mars 2010 | 2010 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 3724 jours (22 x 72 x 19 jours) | et son auteur est en vie depuis 18177 jours (3 x 73 x 83 jours) | ||||||||
ce qui représente 20,4874% de la vie de l'auteur | cinq cent trente-deux semaines d'écriture | ||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
« Je
n'arrive pas à
produire un discours dans lequel les autres
entendent la pluralité des voix parce que le pluriel, c'est toujours la
chose la plus fatigante du monde. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 20 janvier 1979 |
|||||||||
Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens que les personnages attendent le printemps, épuisés, dans un texte épuisé, dans une ville épuisante à l'auteur épuisé. | Et je voulais ton corps.
Je regardais ton corps. Je guettais sa vie, sa
sueur dans l'effort, son odeur, et mon corps voulait ton corps, ma vie
à
ta vie, ma sueur à ta sueur, mon odeur luttant à ton odeur. Je regardais le paysage dans la halte. Je souriais. |
||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
De quatre émissions de Raphaël Enthoven sur France Culture (Les Nouveaux Chemins de la connaissance) consacrées à l'érotisme, je retiens que j'ai bien fait de lire les Onze mille verges d'Apollinaire à 14 ans, que j'aurais dû lire Anaïs Nin ou au moins des extraits, que je ne savais pas que Kundera théorisait l'érotisme et que face à Bataille, je demeure coi, ennuyé et surpris de constater que ce qui devrait m'intéresser me laisse indifférent, me laisse toujours indifférent. | |||||||||
12 mars | |||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
Et il reste du temps mais je ne suis pas certaine qu'il reste du texte. | C'est une ville qui m'épuise. |
|
Ils viennent, ils partent et ils demeurent. | ... je dis aussi l'incapacité à me mêler aux groupes, et quand je dis cela, je dis aussi ma peine de cela. | ... car elles (les idées) s'offrent souvent même malgré moi, comme maintenant, que je le veuille ou non... (Descartes) | Je ne me rappelle plus très bien ce qu'il en était alors de mes amours. | Je vais de
ma chambre au jardin et du jardin à ma chambre. |
La journée a été d'ascèse et de désir. |