Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
samedi 20 novembre 2010 | 2010 | ||||||||
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« Nous
pourrions un jour étudier les semblants, les faire semblant du
livre, les faire semblant de commencement, les faire semblant de
fin. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 5 janvier 1980 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
En littérature, l'angoisse de mort s'exprime par l'angoisse du commencement et non par l'angoisse de la fin. J'ai peur de commencer. Qu'est ce qu'un texte qui ne commence pas ? Ce n'est même pas un fantasme. Ce n'est même pas de la pensée. C'est la pure virtualité de l'âme. | Je vais ranger les mots qui tournent autour de moi, qui tournent autour du souvenir de toi, dont je m'absente. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
« Nous pourrions un jour étudier... » De nombreuses fois, Barthes énonce et annonce dans ses cours des sujets d'étude possibles. Parmi ceux-ci, les semblants du livre. C'est une invitation à l'étude. Le « nous » de ce « nous pourrions un jour étudier » s'adresse à son auditoire et s'adresse donc, à travers le temps qui a passé, à « nous », aujourd'hui qui assistons et participons à la déconstruction du livre comme fétiche et comme instrument de pouvoir. | |||||||||
20 novembre | |||||||||
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Je ne dois cependant pas être assez concentré. | Je me souviens de cette fin annoncée. |
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Mais c'est aussi plus amusant de recommencer le texte, de recommencer un texte, de faire semblant. | La vieille voiture attend dehors... | Je ne trouve pas mes mots, j'écoute sans attention... | J'ai pris grand soin de ne pas penser à toi et je pense à toi. |