Diégèse | texte en continu | ||||||||
mardi 30 novembre 2010 | 2010 | ||||||||
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du
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« Pour
un peu, ce serait
un commencement de correspondances suivies... » Roland Barthes - Collège de France - séance du 5 janvier 1980 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
C'est aujourd'hui, et c'est ainsi chaque année, le tournant du mois, qui est aussi le tournant de l'année. Commenceront demain les préparatifs de l'écriture de l'année prochaine et toi, personnage, toi qui es ce « tu » qui se cache dans l'ombre parfumée du texte, tu vas pouvoir révéler un peu de ta douceur. | Tu peux entrer encore,
douceur. Tu peux entrer encore à la caresse de tes lèvres. Tu peux entrer et garder au sombre le regard nu. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Est-ce que l'album, cet autre du livre, pourrait être « un commencement de correspondances suivies » ? Ce seraient de véritables correspondances entre des personnes qui ne seraient pas uniquement des personnages. Dès lors, il apparait comme évident qu'il est vain de mettre en place un dispositif d'écriture aussi complexe quand l'écrit, le fait écrit, transformera l'ensemble aussitôt transcrit en fiction. Il n'importera plus alors que les supposés scripteurs soient supposés réels ou non. Toute écriture bascule dans la fiction ce qu'elle prend comme sujet et comme objet de son écriture. | |||||||||
30 novembre | |||||||||
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Et c'est quand je renonce à me souvenir que tu reviens et je me souviens soudain de ta douceur. | Rien n'est élucidé. | Mais je n'ai pas à trouver les personnages sympathiques ou non, ce n'est pas dans le contrat d'écriture. | Et je ne sais pas non plus. | Le corps soumis à la vrille de la supputation, quotidiennement stigmatisé par l'angoisse de la mort, ne trouve dans l'amour aucune assomption. | C'est le tournant du mois... | Tu me disais que tu m'avais à peine vu. |