Diégèse |
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Le
texte
en continu |
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samedi
18 septembre
2010 |
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2010 |
ce
travail est commencé
depuis 3914
jours (2 x 19 x 103 jours) |
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et
son
auteur est en vie
depuis 18367 jours
(18367 est un nombre premier) |
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ce
qui représente
21,3100% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain |
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« Eh
bien je
dirai : oui, en un certain sens, je me prends pour un
écrivain. »
Roland
Barthes - Collège de
France - séance du 15 décembre 1979
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Ce
que je retiens... (des années précédentes) |
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...puis
ce que j'écris. |
Je
retiens que le souvenir que j'ai de moi n'est pas plus précis, n'est
pas plus clair et n'est pas plus éclairé, et n'est pas plus éclairant,
et ne me sert
pas davantage pour avancer, pour avancer seul, que le
souvenir flou, que le souvenir flouté que j'ai de toi, que, doucement,
j'ai de toi. |
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En
ton absence, je prendrai des mots avec moi et je les placerai sous ton
image.
En ton absence, je chercherai des mots pour toi, qui
remplaceront ton image.
En ton absence, les mots que je trouverai ne
pourront recouvrir ton corps. |
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...et
ce que j'ai lu, vu ou entendu...
et ce que ça fait... |
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Barthes,
en un certain sens,
se prend pour un écrivain. Je ne me prends pas pour un écrivain. Je
suis seulement « diégéseur ». |
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18 septembre |
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2002 |
2001 |
2000 |
Je
pourrai
chercher à te rencontrer et je pourrai faire mieux encore. |
C'est
pour cela que tu ne te
souviens de rien. |
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Il me
semble évident
que les personnages avancent seuls. |
Les
rues, les cours,
les gens qui passent, les voitures, les enfants, les animaux, surtout
des
chiens, des oiseaux, surtout des pigeons, mais les pigeons sont des
animaux. |
... je
sentais aussi en moi la faim, la soif
et d'autres appétits de ce genre... |
Je te
regardais faire. |
... avec
des immeubles qui portent un rêve
déchu... |
Je ne
sais plus rien de toi, qui marche dans des rues qui me
restent inconnues... |
Je ne
perçois aucune
trace d'émotion. |