Diégèse
Le texte en continu
vendredi 24 septembre 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3920 jours (24 x 5 x 72 jours)
et son auteur est en vie depuis 18373 jours (19 x 967 jours)
ce qui représente 21,3357% de la vie de l'auteur
cinq cent soixante semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain










« Je simule celui qui veut écrire une œuvre. Je n'ai pas à dire si je suis ou je suis pas celui-là. Je dis simplement : je simule celui qui veut écrire une œuvre. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 15 décembre 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que ça cristallise et que l'ingrédient, l'agent actif de cette cristallisation, c'est le corps, le corps de l'autre, corps fantasmé, autre fantasmé et dès lors fantasmé autre. Le personnage, lui n'a de corps que prêté, emprunté. La difficulté, dès lors, réside bien à lui donner un corps unique, un fantasme unique, uniquement fantasmé.
En ton absence, je m'intéresserai, je filerai la vie de jours en nuits.
En ton absence, je parlerai des jours et des nuits et du temps qui passe et je parlerai aussi du temps de la vie.
En ton absence, je longerai la vie.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Si, avec Barthes,  « je simule celui qui veut écrire une œuvre », où se situe la simulation ? Elle n'est pas dans la posture qui me ferait prendre la pose de l'écrivain. Elle n'est pas dans la transmission, ni même dans une nécessité de dire. Je simule le plaisir. C'est le plaisir d'écrire que je simule, le plus souvent. Mais le plaisir, c'est bien ce que l'on simule le plus facilement.










24 septembre






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Je regarde la journée à venir et la journée est terminée. Tu dis cela avec une insistance douloureuse... Il y a aussi cette cristallisation dans le personnage, dans la figure du personnage.
Quel est ce droit spécial qui me lie à mon corps ?

Je pourrais compter tous les feux tricolores, qui me laissent passer, qui me retardent, qui clignotent aussi dans ce rendez-vous vers toi. ... tu me fais vivre en hiver depuis longtemps...