Il s'agit bien
sûr du péché de gourmandise. Car de quel autre péché
pourrait-il bien s'agir pour cette femme austère qui répugne même à
montrer la naissance de ses seins à un gondolier rieur qui en a
certainement vu d'autres ? Certes, Venise est la ville de l'amour
et
l'on pourrait penser alors, avec Casanova, au péché de luxure...
Cependant rien, n'est-ce pas, absolument rien, n'incite à penser à la
luxure dans ce film.
Car il faudrait avoir l'esprit bien mal tourné pour aller imaginer que,
par une perversion dégoutante, la femme va lécher la fiente que le
pigeon a lâchée.