Diégèse | |
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mardi 5 avril 2011 | |
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2011 | ||||
ce travail est commencé depuis 4113 jours (32 x 457 jours) | et son auteur est en vie depuis 18566 jours (2 x 9283 jours) | ||||||||
ce qui représente 22,1534% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | |
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L'atelier du texte | demain | |||
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Ce qui s'écrit | |
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La maxime du jour | Quand
on a le cœur encore agité par les restes d'une passion, on est plus
près d'en prendre une nouvelle que quand on est entièrement guéri. François de La Rochefoucauld - Maximes |
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Daniel | Il m'arrive encore de ressentir ce trouble d'avoir écrit autre chose que ce que je voulais écrire, alors même que le texte se termine et le trouble est parfois désagréable et parfois agréable quand le texte me paraît meilleur que ce qu'il aurait dû être mais ce trouble est toujours déceptif par mon incapacité à le reproduire volontairement. | |||||
Le parti pris publicitaire | |
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Le
spectateur qui regarde aujourd'hui ce film de 1995 fait, s'il a plus
d'une trentaine d'année, une expérience intéressante. Une scène de
fiction à tonalité réaliste et qui peut sembler actuelle l'emmène vers
une chute dont le ressort principal est un objet, un ordinateur
portable dont le design semble aujourd'hui particulièrement daté. De
surcroît, l'objet
désormais obsolète est présenté comme futuriste, accentuant encore
l'impression de déclassement temporel. Le spectateur est alors comme ce
vieil enfant qui, sur un vieux catalogue de jouets, revoit celui
profondément désiré mais jamais offert, qu'il pourrait aujourd'hui
s'acheter mais dont il n'a plus l'usage. Il est alors à la fois
attendri et déçu que son désir soit à ce point banalisé, affadi. Ainsi, ce qui est intéressant dans ce film, c'est tout ce qui n'y était pas en 1995 et qui tient seulement aux conditions de la réception de ce film plus de quinze ans après. Ce qui n'y était pas, ce sentiment de décalage temporel, c'est le plaisir particulier que prend tout cinéphile amateur de vieux films, et qui est celui de la dyschronie entre le temps du filmage et le temps du visionnage. Mais on peut aussi considérer que cette dyschronie est intrinsèque au cinéma voire même qu'elle est le cinéma. Je regarde toujours des images du passé qui se présentent à moi comme actuelles et je signe avec elles un pacte temporel provisoire dont je ne suis pas dupe tout en acceptant d'être dupé. Tout film est une variation de ce plaisir premier. |
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5 avril | |
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C'est amusant ou ce n'est pas amusant ? | Le rideau se lève quand la salle est silencieuse. | et pourtant rien ne dit que je ne suis pas moi-même une idée d'autrui, que je ne suis pas pensé, par translation, par ce que j'ignorerais. | ... je regarde les panneaux de direction comme des signes indicateurs de rien... | ||||||
2010 | |||||||||
Je retiens que je pourrais sans doute écrire autre chose et qu'ainsi, écrivant autre chose, j'écrirais autrement, d'une autre façon, utilisant d'autres formes pour un autre projet. |