Diégèse




samedi 26 février 2011



2011
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L'atelier du texte demain










Ce qui s'écrit

La maxime du jour
Les coquettes se font honneur d'être jalouses de leurs amants, pour cacher qu'elles sont envieuses des autres femmes.

François de La Rochefoucauld - Maximes

Noëmie Mes promenades oscillent entre le souvenir d'amours imaginaires et le souvenir d'amours cherchées. La promenade, c'est du récit, donc du fantasme. Ce qu'elle dit, c'est toujours du souvenir, la quête de souvenirs convenus qui vont ensuite servir d'écrans aux émotions véritables.
Le parti pris publicitaire





La publicité pour les produits de luxe est une publicité de luxe... en apparence, car il s'agit bien d'apparence et le film publicitaire, alors placé d'emblée sous le signe de cette redondance, ne peut être que pauvre... malgré les apparences.
Le film est pourtant signé par Sofia Coppola, mais cela n'en fait un bon film que par sa technique, pas par la forme, certes contrainte par le format, mais aussi par le format de tournage. Le film publicitaire, c'est comme un film.
Il y a d'abord ce personnage qui ressemble à Jane Birkin mais qui n'est pas Jane Birkin. Il y a le nombre restreint de prises, montées saccadées. Mais il y a surtout la longue litanie des clichés parisiens.
Puis il y a les détails... Pourquoi la rue Perronet pour faire du vélo ? Pas pour la plaque qui commémore au premier étage du numéro 3, Philippe-Édouard Foucaux, le premier professeur de tibétain du monde occidental, mais sans doute parce qu'il fallait un drapeau français, qui est celui du commissariat du quartier Saint-Thomas d'Aquin, je crois. Le titre de Vogue dans la chambre du grand hôtel, qui, pour une publicité destinée au monde anglo-saxon est presque subliminal : « La beauté - une promesse de bonheur »
Somme toute, la promenade parisienne proposée ici est banale et ennuyeuse.
Et puis, s'agissant de la France et d'un amant supposé français, rien n'indique que dans le baiser final, ils mettent bien la langue.












26 février






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Je regarde les titres des romans dans les vitrines des librairies et les titres mêmes, tout apprêtés à la consommation littéraire, me semblent vains, puis me semblent ridicules, empesés, chantournés, maquillés, grimés, travestis. C'est comme un film.
On ne sait pas ce que font les personnages quand l'image est projetée.


... et dans le film, on ne rit pas beaucoup.










2010









Vouloir raconter une histoire, c'est entrer dans l'utilitaire, c'est sortir de l'écriture.