Diégèse | |||||||||
samedi 29 janvier 2011 | 2011 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 4047 jours (3 x 19 x 71 jours) | et son auteur est en vie depuis 18500 jours (22 x 53 x 37 jours) | ||||||||
ce qui représente 21,8757% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier du texte | demain | |||||||
Ce qui s'écrit | |||||||||
La maxime du jour | Le vrai moyen
d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres. François de La Rochefoucauld - Maximes |
Daniel | J'ai pensé un moment que l'écriture rendait fou, après avoir pensé qu'elle pouvait me prémunir de cette même folie, qui ne serait pas une folie douce mais qui serait seulement la folie du monde soudain perçue sans filtre, sans fard, sans obstacle au trouble du réel. | ||||||
Le parti pris publicitaire | |||||||||
De
quelqu'un que l'on dit « barré », on ne dirait cependant pas
qu'il est
fou et encore moins qu'il est dément. De quelqu'un que l'on dirait
qu'il est carrément barré, on pourrait dire aussi qu'il est carrément
dément. Mais cela renverrait à deux aspects différents de sa
personnalité. De cette même personne carrément barrée, on pourrait dire
qu'elle est totalement barrée. Et c'est ce registre qu'aborde la
publicité pour ces friandises chocolatées qui sont supposées être
« totalement barrées », donc sans doute « totalement
démentes ». Pour la mise en scène du slogan, par déport du signifié tout en gardant le signifiant, car « barré » renvoie dans le langage commun à une certaine forme d'originalité décomplexée, au pire à la névrose mais non à la psychose, le publicitaire met en scène un personnage psychotique qui reprend la figure du fou « à l'entonnoir » assorti d'un trouble accentué de dédoublement de la personnalité qui fait qu'il se prend à la fois pour un chien et pour le maître du chien, dans des successions rapides d'actes qui paraissent compulsifs. Et cela est dérangeant. Il est alors nécessaire de se demander quel est le lien sémiologique entre la barrette et le chien et de penser que ce lien doit être occulté, ou, et c'est la même chose, bien en évidence. Et alors, ce qui saute aux yeux, c'est la cravate de l'homme. Car, hormis cette cravate, l'image construite est cohérente dans sa volonté de représenter la folie, sauf justement la cravate, par sa teinte et par son motif et par le fait qu'elle parvienne ainsi au premier plan. Mais alors, qu'est-ce que c'est que cette cravate ? La cravate dévoile sans doute son rôle sémiologique quand l'homme qui s'ordonne de s'asseoir... s'accroupit. Tout homme sait que s'accroupissant, sa queue pend. La cravate dissimule donc la queue de l'homme mais ne peut dissimuler, chez le fou, que le manque ou l'atrophie et la lubricité. Si l'homme se prend pour le chien et aussi pour le maître, quelle queue choisit-il, cyniquement, selon l'étymologie ? Celle qu'il mange, assurément, et qui à l'évidence est un sexe de chien. |
|||||||||
29 janvier |
|||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
... vous ne savez pas non plus qui je pourrais être vraiment... | Qu'est-ce
que vous avez fait ? |
Les images du téléviseur s'agrandissent, sortent de l'écran du téléviseur... | Je ne sais pas ce que mon esprit ferait si je lui laissais la bride sur le cou. | ||||||
2010 | |||||||||
Mais la rencontre est sans image et le cœur ne connaît rien des images. |