Diégèse | |
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mardi 12 juillet 2011 | |
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2011 | ||||
ce travail est commencé depuis 4211 jours (4211 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 18664 jours (23 x 2333 jours) | ||||||||
ce qui représente 22,5622% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | |
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L'atelier du texte | demain | |||
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Ce qui s'écrit | |
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La maxime du jour | Il n'y a que ceux qui
sont méprisables qui craignent d'être méprisés. François de La Rochefoucauld - Maximes |
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Gustav | Lire les journaux quand on n'a plus de souvenirs devient un exercice poétique car il n'y a plus dans les articles que des figures de style accrocheuses qui révèlent un univers onirique de conte de fées où la princesse, malheureusement, ne se réveille jamais. | |||||
Le parti pris publicitaire | |
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Serge
Gainsbourg chantait « Qui est in, qui est out ». Dans ce
film, le
personnage masculin fait son « coming out », dévoilant avec
une fierté
jouée son addiction perverse pour un jus de pomme, réinterprétation consumériste du
péché originel, sauf qu'ici, c'est l'homme qui croque
la pomme, ou plutôt qui la boit, pressée et pétillante.
« Tu veux goûter
mes bulles » lui dit la voix en boite, « Je vais couler dans
ta gorge »,
ajoute-t-elle, suggestive. Surpris par qui l'on supposera être sa
compagne sinon son épouse, L'homme choisit d'assumer. Par ailleurs, la
nécessité de la combinaison en latex, évoquant un sado masochisme de
pacotille, du slip vert-pomme et surtout des chaussons en aluminium
souple ressemblant au matériau utilisé pour les couvertures de survie,
cette nécessité-là n'est pas explicitée sinon que tous ces accessoires
sont supposés montrer et même personnifier la perversion. On pourrait
supposer qu'il se déguise en bulle de jus de pomme, révélant par
là-même une pratique essentiellement masturbatoire. Soit. Mais qui, ici, est « out » ? Le publicitaire et l'annonceur plutôt que le consommateur, à l'évidence. Si l'on admet que le rêve de tout publicitaire est de provoquer chez le consommateur un manque violent et une addiction tout aussi violente au produit promu, c'est bien son fantasme et non celui du consommateur qui est ici mis en scène. Dans le même temps, le publicitaire dévoile sa propre représentation du consommateur : un malade frustré. Voilà qui donne surtout envie de boire de l'eau... du robinet. C'est donc bien le publicitaire qui est « out », dans cette forme de retournement propre à la forme brève du film de promotion. Il faudra chercher pourquoi, cependant, dans beaucoup de films publicitaires anglo saxons, l'abondance de cadres photographiques sur la commode du salon semble être la métaphore de l'absence de sexualité dans le couple. |
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12 juillet | |||||||||
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Je pourrais aller ailleurs que dans cet oubli. | Il faut encore un petit film... | Mais l'actualité du soir n'est pas moins cruelle et sanglante, sanguinolente et sanguinaire que l'actualité du matin... | Je ne parviens plus à me remémorer la démonstration de Descartes sur la liberté de l'homme. | ||||||
2010 | |||||||||
Écrire, ce serait ainsi d'abord mélanger... |