Il
s'agit là d'une figure publicitaire connue. L'annonceur déprécie
lui-même le gadget inutile qu'il « offre » face à un
partenariat avec une
autre marque, ici de couverts, qui y voit un moyen facile de faire elle
aussi de la publicité.
Cependant, la question posée est ici : qui est le singe ?
L'annonceur
ou le client ? Dans les deux cas la figure n'est pas flatteuse. On
se
moque de quelqu'un et sans doute des deux protagonistes.
Car il est frappant de constater que la publicité ne croit jamais
vraiment au message qu'elle forme, ni même au produit qu'elle promeut.
Au passage, le publicitaire, par le geste du singe mâle, dit que cette
fourchette, cette belle fourchette, c'est une belle bite... de singe,
comme on dit « monnaie de singe ».
