Diégèse | |
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samedi 11 juin 2011 | |
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2011 | ||||
ce travail est commencé depuis 4180 jours (22 x 5 x 11 x 19 jours) | et son auteur est en vie depuis 18633 jours (3 x 6211 jours) | ||||||||
ce qui représente 22,4333% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | |
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L'atelier du texte | demain | |||
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Ce qui s'écrit | |
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La maxime du jour |
Les
hommes et les affaires ont leur point de perspective. Il y en a qu'il
faut voir de près pour en bien juger, et d'autres dont on ne juge
jamais si bien que quand on en est éloigné. François de La Rochefoucauld - Maximes |
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Gustav | Je n'aimais pas les scènes où je devais jouer un passant ordinaire. C'était difficile quand tout autour de moi, les caméras, le décor et les figurants déjouaient toute forme d'ordinaire. Je pensais alors que j'étais un comédien ordinaire et la scène se passait. | |||||
Le parti pris publicitaire | |
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La
« flash mob » fonctionne en tant qu'enchâssement de plusieurs
structures narratives.
Il y aurait ainsi, au début, le récit filmé de l'ordinaire qui
fonctionne selon son propre temps qui est un temps indéfini, un camaïeu
de chronologies individuelles qui marquent l'individualité. Il s'agit
donc d'abord de la figure de la foule anonyme. Ce camaïeu est soudain
bouleversé par la figure de la synchronie mise en scène par la danse,
qui est aussi la figure de l'extraordinaire. Puis revient le temps
ordinaire. Mais à cela vient se superposer la dramaturgie particulière
du film dont le montage vise principalement à extraire de
l'extraordinaire dans l'ordinaire et à injecter de l'ordinaire dans
l'extraordinaire synchrone, avec, par exemple, l'insertion de gros
plans sur des passant qui regardent, qui photographient, qui commentent. La sophistication de cette performance vient du fait qu'à cela s'ajoute un récit, une mise en scène d'un message qui serait celui de la solidarité, s'agissant d'une publicité pour une mutuelle de santé. Solidarité spontanée ou non de ceux qui se précipitent pour venir en aide à l'homme qui semble tomber. Solidarité périlleuse des figures chorégraphiques des danseurs de hip hop. L'ensemble formant un récit assez littéral sur la « mutualité ». Cependant, le récit peut aussi se retourner si on l'aborde par le biais du « factice » car ici, tout est factice. La statue est une fausse statue mais le performeur qui se tient immobile et à qui l'on donne des pièces est un faux performeur de rue. Le handicapé est un faux handicapé. Une vraie bonne sœur regarde perplexe de fausses bonnes sœurs qui sont de vraies danseuses. La spontanéité est une fausse spontanéité qui suppose un organisateur omnipotent. Le désordre n'est qu'apparent et l'improvisation est le fruit de longues répétitions. Dès lors, qu'en est- il de la solidarité ? Elle est rémunérée et peut-être factice elle aussi. |
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11 juin | |
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Mais je me rappelle aussi la crainte instantanée à l'idée, immédiate, de la fugitivité de l'instant, de sa disparition irrémédiable. | Elle semble indiquer cependant qu'il pourrait s'agir d'un autre genre de rue que la rue de fiction... | ... connaître ce qui dans la fête ressort du collectif, de la collectivité et de la solitude, dans la fête, la solitude de la fête. | |||||||
2010 | |||||||||
Et le mouvement de ton corps adoucit la rue qui s'éveille... |