François de La Rochefoucauld - Maximes
Puis il y a le message. Apprenant le méfait de sa compagne, la poupée mâle efféminée, la traite de P... et la quitte en couinant, activant ainsi le machisme, qui n'a rien à voir, apparemment, avec la virilité supposée. Mais cela on le savait.
Le film montre ainsi que la défense de la forêt tropicale ne passe pas, formellement, par le respect des différences ni par l'égalité homme/femme.
Il est aussi nécessaire de s'interroger sur la cible du film. S'agit-il d'adultes qui regardent amusés une poupée ridicule, confirmant ainsi que l'écologiste n'aime pas la poupée Barbie ? Il ne s'agit pas, on l'espère, de toucher les enfants déjà culpabilisés d'avoir une poupée ridicule, femmelette, épilée et grossière et qu'il faudrait culpabiliser davantage de ne pas être décroissants dès la prime enfance.
Puis il y aurait la couche subliminale, celle qui rapproche dans le même champ sémantique orang-outan et épilation du torse et celle-ci est vraiment désagréable.
Ainsi, s'attaquant à la conséquence, la destruction d'arbres, en négligeant la cause, la société de consommation, ce mouvement écologiste manque ce qui, dans son propos, pourrait être véritablement politique. N'est-ce pas la définition de l'activisme ?
