Diégèse | |
|
|
|
|
||||
samedi 7 mai 2011 | |
|
|
|
2011 | ||||
ce travail est commencé depuis 4145 jours (5 x 829 jours) | et son auteur est en vie depuis 18598 jours (2 x 17 x 547 jours) | ||||||||
ce qui représente 22,2873% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | |
|
|
|
L'atelier du texte | demain | |||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce qui s'écrit | |
||||||||
La maxime du jour |
Ce
n'est pas assez d'avoir de grandes qualités ; il en faut avoir
l'économie. François de La Rochefoucauld - Maximes |
|
Gustav | Je peux désormais reprendre ma déambulation voyageuse sans entendre en permanence une musique d'accompagnement, musique de film qui me fatigue et m'obsède. | |||||
Le parti pris publicitaire | |
|
|
|
|
|
|||
Le
film publicitaire institutionnel peut-il s'extraire du genre publicitaire tel qu'il
est marqué par une rupture
intrinsèque du pacte
diégétique ? Non, car, nécessairement, le micro récit mis en place
renvoie à un objet extra diégétique : le produit à vendre et ici,
Paris
comme destination touristique. Ce film annonce dès les premières images son intention et sa caution artistiques, en affichant le nom du réalisateur et acteur de cinéma Yvan Attal. Pour autant, cela demeure de la publicité et la forme même du film s'en trouve altérée. Le réalisateur place deux personnages, une femme étrangère et un homme français, trahi par son accent, amoureux, qui vont se séparer ou plutôt être séparés. Vient ensuite une série d'images du Paris éternel mêlées à des images d'un nouveau Paris marqué par de nouveaux bâtiments et de lieux un peu branchés. L'auteur utilise une astuce qui lui permet de jouer sur la diégèse : les personnages se filment avec leur téléphone mobile si bien que parfois, les images qui sont vues par le spectateur voudraient passer pour des images filmées par les personnages.Ce qu'elles ne sont pas, car il n'y a pas de différenciation de la qualité. Bien évidemment, le film ne marche pas. Très vite ce nouveau Paris devient le Paris de toujours avec un téléphone mobile en plus et les scènes de rues sont perçues pour ce qu'elles sont : une nomenclature touristique, un argumentaire publicitaire. Mais surtout, en l'absence de pacte diégétique possible, on se demande soudain qui regarde et quel peut être le troisième personnage qui accompagne en permanence les deux que l'on voit à l'écran pour filmer leurs émois. Cette présente absence est marquée par l'image manquante du film, qui est à l'évidence la tour Eiffel, représentée par l'ombre de son phare qui tourne autour des personnages dans la dernière scène. Le spectateur devient alors ce surveillant voyeur, omniprésent mais invisible. Il fait partie de l'histoire sans en faire partie et dès lors, pourquoi irait-il ou irait-elle à Paris ? Ainsi, l'intention artistique, ici esthétisante et particulièrement faible, plutôt que de masquer l'enjeu publicitaire, le souligne et le grossit... grossièrement. |
|
||||||||
7 mai | |||||||||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
Il avait perdu la mémoire de lui et celle des gens, celles des gens anciens. | Il ne se passera rien. | Le rideau se lève sur la scène. | ... j'expérimenterais que ma puissance y rencontrerait ses bornes. | Les badauds étaient regroupés dans les quartiers où la fête leur était vendue chère et massive. | |||||
2010 | |||||||||
Il est possible de penser que la naissance du texte est concomitante de l'écriture, que c'est tout de suite le texte qui vient de l'écriture. |