Diégèse |
lundi 6 août 2012
|
|
|
|
|
ce
travail est commencé
depuis 4602 jours (2 x
3 x 13 x 59 jours) |
|
et son
auteur est en vie
depuis 19055 jours
(5 x 37 x 103 jours) |
2012 |
|
ce qui représente 24,1511% de la vie de
l'auteur |
|
|
|
hier |
|
|
L'atelier du
texte |
demain |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce
qui s'écrit |
|
Daniel
|
Barthes
affirme que l'on écrit pour être lu. Certainement car à défaut il
s'agirait d'une manie - il le dit aussi - inquiétante et du ressort de
la psychiatrie. Mais il
s'agit moins d'attention que d'imaginaire. Je
ne peux pas écrire si je ne prends pas le parti, difficile, que ce que
je vais écrire pourra rejoindre l'imaginaire et la pensée d'un autre.
N'importe quel autre, et j'ajouterai, n'importe comment, n'importe
quand, n'importe quelle part de son imaginaire, dans une visée
proprement anthropologique. Ainsi, l'unité du texte
n'est jamais entièrement stylistique,
entièrement formelle, mais principalement humaine, de condition humaine.
Les personnages et leurs lecteurs sont humains, ils pourraient presque
se rencontrer.
|
Gustav
|
Ils pourraient faire cela.
Ils ne le feront
pas.
|
Mathieu
|
Je
me souviens que nous
sommes déjà venus ici, à Paris et dans le récit et je marchais
alors tout le jour, me
nourrissant à
peine de quelques tomates, d'un fromage sec, surjouant un ascétisme
qui masquait mal la désespérance.
|
Noëmie
|
J'aime
quand tu regardes le
ciel,
incrédule
face à la beauté des nuages.
|
|
|
|