Diégèse








jeudi 16 août 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4612 jours (22 x 1153 jours) et son auteur est en vie depuis 19065 jours (3 x 5 x 31 x 41 jours)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je me promène désœuvrée dans Paris estival. Je choisis de faire le tour des gares, qui me proposent des destinations proches ou lointaines qui toutes, accentuent ma lassitude. Je me sens ainsi parisienne jusque dans le gris du soir, éclairé aussi par les parcelles de lumière des monuments presque faux tant les éclairages les détaillent dans une précision figée.
Je longe la Seine, rive droite. Il y a la plage encore pour quelques jours. Je couvre mes bras à l'approche du soir, les premières fraîcheurs qui annoncent toujours un hiver de désastres, des tourments glacés qui percent jusqu'au plus chaud de l'été...
Mathieu Tu pourrais aussi essayer de rencontrer quelqu'un. Paris est pleine de solitudes qui ne demandent qu'à s'agglomérer à un peu d'attention, sinon un peu d'amour. C'est aussi sans doute une façon de faire, une façon de faire en sorte qu'il se passe quelque chose, qu'il se passe enfin quelque chose...
Gustav Elle fait comme elle l'entend, comme elle le peut. Moi, par exemple, je ne m'ennuie pas qu'il ne se passe rien. Je ne suis pas un personnage qui exige une action. Encore moins une action amoureuse. SI je me sens par trop désœuvré, j'examine parfois les cercles, étonné ou ébahi de leur circularité... Ou bien alors je vais dans mes rêves. Dans les rêves, il y a un monde infini qui cause.
Daniel Dans un texte, pour un auteur, une rencontre se traduit souvent par l'apparition d'un tu mais ici, il y aurait une facilité à rencontrer quelqu'un d'autre qui deviendrait « toi ». Car chacun pour chacun peut très bien, déjà, jouer ce rôle d'interlocuteur et rien n'interdit qu'il se passe quelque chose, comme vous dites. Vous n'en resterez pas moins des personnages, enkystés dans une fiction car dans une fiction, et tout texte n'est-il pas par nature une fiction, le « je » n'a pas d'accès privilégié au réel, pas plus que le « tu ».










16 août






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Il y aurait une facilité à rencontrer quelqu'un d'autre qui deviendrait « toi ». Dans les rêves, il y a un monde infini qui cause.
C'est aussi sans doute une façon de faire, une façon de faire en sorte qu'il se passe quelque chose, qu'il se passe enfin quelque chose...
J'examine parfois les cercles, étonné ou ébahi de leur circularité...
Il y a la plage encore pour quelques jours... ... un hiver de désastres, des tourments glacés qui continuent jusqu'au plus chaud de l'été... ... parisien jusque dans le gris du soir et éclairé aussi par les parcelles de lumière des monuments presque faux tant les éclairages les détaillent dans une précision figée.








2011 2010








Les gares me proposent des destinations proches ou lointaines qui toutes, accentuent ma lassitude. Dans une fiction, et tout texte n'est-il pas par nature une fiction, le « je » n'a pas d'accès privilégié au réel, pas plus que le « tu »..