Diégèse |
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dimanche 26 août
2012
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4622 jours
(2 x
2311 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19075
jours
(52 x 7 x 109 jours) |
ce
qui représente 24,2307% de la vie de l'auteur |
deux
mille sept cent vingt-cinq semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Je rêve toute la journée
et l'on ne comprend pas ma fatigue, ma grande fatigue, ma fatigue
extrême mais c'est
ignorer la
grande fatigue que peut apporter le rêve. Je pense à ma mort, aussi.
Et cela fatigue
encore davantage au point d'imaginer que c'est la
pensée de la mort qui un jour parvient à faire mourir. Quand le
temps
sera venu, je resterai
là où
je serai arrivé pour construire patiemment de nouveaux souvenirs
et de nouveaux sentiments. C'est cela, n'est-ce pas, la mort dans
la vie éternelle des personnages ? |
Daniel |
Tu
penses à ta mort. La
phrase est
inquiétante, un peu voilée, dans une sorte de réflexivité qui,
transcendant le narrateur, revient trop vite vers l'auteur lui-même.
Tu sais pourtant que les personnages ne meurent pas. Ils sont au pire
dans une sorte de pause. Hier sur du papier aujourd'hui stockés
numériquement sur des supports aléatoires et périssables. Ils mourront
peut-être un jour quand il
n'y aura que de la
description, il n'y aura plus que du descriptif et du déclaratif. |
Mathieu |
Nous
n'allons pas mourir mais je
rentre vite, on ne sait jamais. |
Noëmie |
C'est
l'ennui qui fait mourir. Aujourd'hui, nous sommes allés à travers
la ville échauffée, vidée par le soleil, la fin des
vacances... Il n'y avait rien à en écrire. |
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26 août |
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2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
... je resterai là où
je serai arrivé pour construire patiemment de nouveaux souvenirs
et de nouveaux sentiments. |
Je pense à ma mort, aussi.
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Il n'y aura que de la
description, il n'y aura plus que du descriptif et du déclaratif. |
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Je rentre vite, on ne sait
jamais... |
Nous sommes allés ensuite
à travers
la ville échauffée, vidée par le soleil, la fin des
vacances... |
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2011 |
2010 |
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C'est ignorer la
grande fatigue que peut apporter le rêve. |
La phrase est
inquiétante, un peu voilée, dans une sorte de réflexivité qui,
transcendant le narrateur, revient trop vite vers l'auteur lui-même.
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