Diégèse |
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jeudi 12
avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4486 jours (2 x
2243 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18939 jours
(3 x 59 x 107 jours) |
ce qui représente 23,6866% de
la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Quand
j'ai commencé à écrire, j'ai eu le sentiment que j'écrivais autre
chose, un autre texte que celui que je voulais écrire, mais aussi, un
autre texte que celui que je pensais écrire. C'est cela le moteur de
mon écriture, la surprise d'avoir écrit. Quand
je saurai ce que j'écris, j'arrêterai sans doute car, comme le dit
Barthes, « le
rien du dire »... voilà bien le souci de l'écriture... car si ce
que je
dis, parfois devient,
par la magie du verbe performatif, ce que je fais, ce que j'écris,
désespérément, ne devient jamais ce que je fais. Ainsi, le texte ne remue que du
verbe. Le faire est ailleurs. Le texte aime quand je n'aime pas, idiot que je
suis... |
Mathieu |
Quand
tu ne sais pas quoi écrire, il m'est arrivé de te faire des
propositions d'écriture puis je me suis aperçu que mes propositions
formulaient un problème sans formuler de
solutions. Pour écrire, pour pouvoir écrire, il
faut sans doute oublier le temps qui passe et même les temps qui
passent et de ces
temps
venus là, de tous ces temps venus, qui n'ont jamais demandé
la permission et à qui tu ne demandes jamais la permission, il
vient parfois des mots, parfois des mots justes mais aussi parfois, un
peu de fausseté. |
Gustav |
Je
suis quant à moi pour la
néantisation de l'idée
du faux, du faux lui-même. Et je vous trouve drôles. |
Noëmie |
Et moi, est-ce que je
trouve
cela drôle ? Je ne vous trouve pas drôle du tout. Mais je pars demain et
j'abandonne toutes les plaintes. Le voyage se passe de mots.
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12
avril
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2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
... mes
propositions formulaient un problème sans formuler de
solutions. |
Il
faut sans doute oublier le temps qui passe... |
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Et moi,
est-ce que je trouve
cela drôle ? |
... de ces
temps
venus là, de tous ces temps venus, qui n'ont jamais demandé
la permission... |
La
néantisation de l'idée
du faux, du faux lui-même... |
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Mais je
pars demain et j'abandonne toutes les plaintes... |
... le texte
ne remue que du verbe... |
Idiot que
je
suis... |
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2011 |
2010 |
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Quand
j'ai commencé à écrire, j'ai eu le sentiment que j'écrivais autre
chose, un autre texte que celui que je voulais écrire, mais aussi, un
autre texte que celui que je pensais écrire. |
« Le
rien du dire »... voilà bien le souci de l'écriture... car si ce
que je
dis, parfois devient,
par la magie du verbe performatif, ce que je fais, ce que j'écris,
désespérément, ne devient jamais ce que je fais. |