Diégèse








dimanche 22 avril 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4496 jours (24 x 281 jours) et son auteur est en vie depuis 18949 jours (7 x 2707 jours)
ce qui représente 23,7268% de la vie de l'auteur deux mille sept cent sept semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Il y a des jours sans lendemain. Aujourd'hui est une journée blanche. Nous ne voyagerons pas, tout occupés à capter depuis le « tout en haut » de l'Europe, les bribes électorales de la France. Je suis toujours frappée d'entendre les politiques coincés dans la sphère, coincés dans la bulle, coincés dans l'espace confiné de ce qu'ils appellent la communication, de ce qu'ils appellent la visibilité, entourés de mots, de mots politiques répétés, tournés, chantournés, retournés à l'infini, martelés encore au fil des jours, au fil de leurs jours de communication, de visibilité. Ils s'agitent, les politiques.
Puis il y a les lendemains et ces lendemains font la vie, infinie et finie.
Mathieu J'ai vécu cela, les soirées électorales, comme une hystérie douce. Rappelez-vous que nous aurions pu échapper à cela. Je voulais aller en Inde. Je voulais me promener vers les tombes des rois de Golconde, remettant dans mes yeux, sur la pierre et le stuc, les faïences bleues qui ont été volées.
Gustav Et nous ne sommes pas en Inde et nous allons pouvoir, même de Norvège, regarder la télévision sur l'internet et mesurer notre âge en regardant et en écoutant les commentateurs qui sont les mêmes commentateurs, qui sont toujours les mêmes commentateurs et qui vieillissent comme nous vieillissons. Nous mesurons les uns sur les autres le temps qui passe, notre évolution et notre permanence.
Daniel En nous calant au nord de l'Europe tout en suivant ces élections, je me donne la distance amusée d'avec le monde qui permet de décrire, qui permet d'écrire. Je suis égoïste.










22 avril







2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Nous mesurons l'un sur l'autre le temps qui passe, notre évolution et notre permanence. Comme une hystérie douce...
Et ces lendemains font la vie, infinie et finie. Coincés dans la sphère, coincés dans la bulle, coincés dans l'espace confiné de ce qu'ils appellent la communication, de ce qu'ils appellent la visibilité, entourés de mots, de mots politiques répétés, tournés, chantournés, retournés à l'infini, martelés encore au fil des jours, au fil de leurs jours de communication, de visibilité, ils s'agitent, les politiques.

Je voulais me promener vers les tombes des rois de Golconde, remettant dans mes yeux, sur la pierre et le stuc, les faïences bleues qui ont été volées.
C'est une journée blanche...








2011 2010








Il y a des jours sans lendemain. ... la distance amusée d'avec le monde qui permet de décrire, qui permet d'écrire...