Diégèse |
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lundi 23
avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4497 jours (3 x
1499 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18950 jours
(2 x 52 x 379 jours) |
ce
qui représente 23,7309% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Je
ne sais pas si j'ai écrit déjà ce que je devais écrire, si j'écris,
toujours, ce que je dois écrire. Ce n'est pas une question de genre
car je peux aussi
changer
le genre, le genre apparent du texte, qui se construit sur une base
spectaculaire
un jour et qui
pourrait tout aussi bien s'établir le lendemain sur une base romanesque
et qui pourrait aussi, tout aussi bien, devenir une chanson, un simple
refrain, des bouts rimés.
Ce n'est donc vraiment pas une question de genre littéraire. Mais il
s'agirait plutôt d'écrire un texte, un autre texte que je pourrais
terminer car alors, le
terminer, ce serait devoir faire face, une nouvelle fois, à
ce que l'on sait mais que l'on veut ignorer : que l'on aurait pu écrire
autre
chose.
Ce texte terminé aurait-il assez de nécessité pour tenir seul dans sa
closure ? Peut-être pas. Peut-être oui. Mais il faudrait alors
pour
cela que j'aie enfin
le talent et la force
de Pasolini, et sa mort aussi peut-être. Ce n'est que dans cette idée-là que je
trouve le
plus grand réconfort. |
Gustav |
Ce n'est pas
une question de genre, certes, et pas non plus une question de texte.
De tout cela, je
retiens l'obscurité de l'angoisse, comme l'obscurité de l'amour. De cette juxtaposition, de
cette confrontation peut naître ce qui fera écriture et qui ne sera que
de la poésie. |
Mathieu |
Pour moi il
s'agira du manque. Je pense au passé. J'écris sur ce passé. Je m'arrête
car je ne me souviens
plus vraiment de ce
qui me manquait, de ce que je voulais, de ce que j'espérais ou
craignais. Mais je m'en moque car cet oubli m'évite de
pleurer. |
Noëmie |
L'offre est simple.
Changer ou ne pas changer. Il est inconcevable,
maintenant, de ne pas changer. |
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23 avril
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
L'offre est simple. |
Cela évite de
pleurer. |
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Mais je peux aussi
changer
le genre, le genre apparent du texte, qui se construit sur une base
spectaculaire
et qui pourrait tout aussi bien s'établir sur une base romanesque
et qui pourrait aussi, tout aussi bien, devenir une chanson, un simple
refrain, des bouts rimés. |
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... et dans cette idée-là, on
trouve le
plus grand réconfort. |
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... que j'aie enfin le talent
et la force
de Pasolini, et sa mort aussi peut-être. |
Je ne me souviens plus
vraiment de ce
qui me manquait, de ce que je voulais, de ce que j'espérais ou
craignais. |
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2011 |
2010 |
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... car le terminer, c'est
devoir faire face, une nouvelle fois, à
ce que l'on sait, que l'on veut ignorer : que l'on aurait pu écrire
autre
chose. |
Je
retiens l'obscurité de l'angoisse, comme l'obscurité de l'amour... |