Diégèse








mardi 24 avril 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Daniel Voyager c'est en fait donner de l'espace au temps. C'est donc vivre l'espace comme métaphore du temps et le temps comme métaphore de l'espace. Ce qui est derrière soi est passé. Cela devient d'emblée une fiction car du passé, tout est fiction quand du présent, tout est fantasme. Mais qu'est-ce alors que le présent ? Cet arrêt inattendu sur le bord de la route ?
Puis quand on écrit, il faut écrire. Comment écrire et quoi écrire ? Il devient vite évident que sortir de cela, de l'anamnèse et donc de l'écriture anamnésique, c'est trouver un signifiant.
Je n'ai pas sans doute pas encore trouvé ce signifiant et je balbutie des signifiés.
Mathieu Le signifiant que j'ai trouvé ou que j'ai choisi, ce n'était pas le texte mais la conversation. La conversation comme genre de signifiant. La conversation comme forme. Puis je me suis aperçu que je devais garder en mémoire ces conversations, ces confidences, ces doutes et parfois ces désarrois. Le genre s'est épuisé. J'ai arrêté.
Noëmie J'aime bien cette idée, un peu commune cependant, de l'espace comme métaphore du temps. Je remarque les panneaux de limitation de vitesse et je me dis que nous sommes allés trop vite.
Je me souviens quand Gustav a décidé d'arrêter le temps en suspendant sa mémoire et ses souvenirs. Il était sur un tournage et les autres acteurs et les autres actrices ont rapporté à la presse qu'ils avaient cru déceler chez Gustav une forme de démotivation, une forme de tristesse, une forme de décalage. Il n'avait pas vu le panneau de limitation de vitesse, ni aucun panneau de signalisation.
Gustav Je ne me souviens pas. Je sais que l'on a peine à l'imaginer. J'ai eu du mal à pardonner à celles et à ceux qui n'ont pas cru à cette amnésie soudaine qui était en fait, par une sorte de néologie, une a-anamnésie. Ce n'est pas que j'avais perdu mes souvenirs mais plutôt que j'arrêtais le processus de remémoration. Mais il fallait cependant que je pardonne alors j'ai pardonné mais parfois j'oublie encore que c'est fait...










24 avril







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Je devais garder en mémoire ces conversations, ces confidences, ces doutes et parfois ces désarrois. Nous sommes allés trop vite.
Les autres acteurs et les autres actrices ont rapporté à la presse qu'ils avaient cru déceler chez Gustav une forme de démotivation, une forme de tristesse, une forme de décalage.
On a peine à l'imaginer.

Alors j'ai pardonné mais parfois j'oublie encore que c'est fait...








2011 2010








Du passé, tout est fiction quand du présent, tout est fantasme. Il devient alors évident que sortir de cela, de l'anamnèse et donc de l'écriture anamnésique, c'est trouver un signifiant.