Diégèse |
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jeudi 26
avril 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4500 jours (22
x 32 x 53 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 18953 jours
(11 x 1723 jours) |
ce qui représente 23,7429% de
la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Gustav,
dans son absence de souvenirs, me touche car à plusieurs moments de ma
vie, j'ai pu lui ressembler. Et je me souviens de ces jours où il
y avait en moi comme de la brume. Je me souvenais mais il y avait
de l'oubli et de l'oubli grandissant de choses essentielles et ténues
comme l'oubli du
sourire
des enfants. Cela
m'arrive encore quelquefois et je place alors le monde dans une opposition qui
stérilise le monde. |
Gustav |
Je
me suis débrouillé avec l'absence de souvenirs car je les invente. et
je les invente à partir des impressions. Je regarde et 'ai des
impressions. Alors
pour justifier ces
impressions, j'invente l'émotion et pour justifier l'émotion, j'invente
le souvenir.
C'est simple. C'est efficace. Je sais que tous font cela. Mais ils ne
le savent pas toujours. Ce qui peut arriver de pire, c'est de croire à
ses propres souvenirs. |
Noëmie |
Je
comprends ce que tu dis. C'est comme les saisons. Je sors. I y a cette
fraicheur sur ma joue, humide et gracile et puis qui s'estompe. C'est
un souvenir. Je le nomme. Et
puis il y a le
printemps. Mais au fond le
printemps ne sert à rien et les journées n'ont aucun rythme. Il y
avait juste cette fraîcheur sur ma joue. |
Daniel |
Je ne sais
pas si vous avez raison. Le souvenir n'est pas qu'une impression. Je
sais quant à moi que si
je ne regarde
pas, si je ne vais pas regarder ce qu'on fait les personnages, ce
qu'ils
n'ont pas fait, ce qu'ils ont dit, ce qu'ils n'ont pas dit, je ne sais pas, j'ai
oublié. Et cela n'est pas une impression. |
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26
avril
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Le
printemps ne sert à rien et les journées n'ont aucun rythme. |
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Si je ne regarde
pas, si je ne vais pas regarder ce qu'on fait les personnages, ce
qu'ils
n'ont pas fait, ce qu'ils ont dit, je ne sais pas, j'ai oublié. |
Et
puis il y a le
printemps. |
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... et l'oubli du
sourire
des enfants. |
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... dans une opposition qui
se stérilise... |
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2011 |
2010 |
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Il
y avait en moi comme de la brume. |
Alors pour justifier ces
impressions, j'invente l'émotion et pour justifier l'émotion, j'invente
le souvenir. |