Diégèse |
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dimanche 9 décembre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4727 jours
(29 x 163 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19180
jours
(22 x 5 x 7 x 137 jours) |
ce
qui représente 24,6455% de la vie de l'auteur |
deux
mille sept cent quarante semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Je
me souviens de l'hiver, en trombe dans des lieux escarpés mais je ne me
souviens alors que d'images vues et revues puis délaissées. Je ne
me souviens pas du paysage. Je ne me souviens pas de la nature du
paysage. Ainsi, je
ne lis pas de poèmes à la nature, devenue objet de développement
durable et parfois même la nature emplit toutes les conversations, tout
l'espace du langage commun. J'ai laissé et j'ai
délaissé la nature. J'ai marché dans
le vent. |
Mathieu |
Nous
ne nous souvenons pas. Alors, c'est comme ça.
C'est notre oubli
qui provoque cela. |
Noëmie |
Ce
n'est pas l'oubli, c'est notre souvenir. Regardez
: l'intérieur de la
Calabre
se dépeuple doucement et la
pierre se transforme doucement en sable,
comme
pour donner un peu plus de plages pour l'été, pour un
peu plus d'Allemands et de Suisses, qui viennent là comme on allait
jadis dans l'Empire et toutes les âmes calabraises se réfugient
alors dans les ruines. Ce serait notre souvenir. Ce serait notre
vie. |
Daniel |
Est-ce possible de
laisser encore les personnages suspendus
ainsi entre fiction et fiction, entre scène et scène, entre
texte et texte ? Ils pourraient mourir. Dans certains cas, la
mort du personnage peut être envisagée afin d'entériner
la rupture d'un contrat avec le comédien. Mais ici, il n'y a pas de
comédiens. |
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9 décembre |
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Dans
certains cas, la mort du personnage peut être envisagée afin
d'entériner
la rupture d'un contrat avec le comédien. |
Nous
ne nous souvenons pas... |
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Est-ce
possible de laisser encore les personnages suspendus
ainsi entre fiction et fiction, entre scène et scène, entre
texte et texte ? |
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L'intérieur
de la Calabre
se dépeuple doucement et la
pierre se transforme doucement en sable,
comme
pour donner un peu plus de plages pour l'été, pour un
peu plus d'Allemands et de Suisses, qui viennent là comme on allait
jadis dans l'Empire et toutes les âmes calabraises se réfugient
alors dans les ruines. |
Alors,
c'est comme ça. |
J'ai
marché dans
le vent... |
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2011 |
2010 |
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Je
me souviens de l'hiver, en trombe dans des lieux escarpés mais je ne me
souviens alors que d'images vues et revues puis délaissées. |
Je
ne lis pas de poèmes à la nature, devenue objet de développement
durable et parfois la nature emplit toutes les conversations, tout
l'espace du langage commun. |