Diégèse








vendredi 21 décembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4739 jours (7 x 677 jours) et son auteur est en vie depuis 19192 jours (23 x 2399 jours)
ce qui représente 24,6926% de la vie de l'auteur six cent soixante-dix-sept semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Sans souvenirs je suis enfermé, comme enfermé et mon enfermement ne s'estompe que rarement et seulement par déport. Soudain, je suis ailleurs, saute d'humeur, saute de temps et je reviens là dans ce nulle part de l'absence. C'est pour cela que le voyage et singulièrement le voyage en Italie me rend un récit que j'oublierai demain. Nous prenons ce risque du récit.
Mathieu Le voyage italien nous rend davantage qu'un récit. En restant longtemps en Italie, nous, les personnages, nous ne prenons pas grand risque sinon celui de sortir, parfois, de la fiction pour aller, un peu, par subreptice, vers le mythe.
Daniel Si vous pensez que vous allez atteindre le mythe, qui est une sorte d'âge adulte du récit, c'est juste que vous prenez, en tant que personnage, votre indépendance. Ainsi, je pourrai faire autre chose qu'écrire et me consacrer à ce que je vis. Barthes l'avoue quand il dit : c'est à dire que ce que je vivais d'un côté ne passait absolument pas dans ce que j'écrivais de l'autre. On ne saura rien de ce que je vis sans les personnages, sans vous.
Noëmie Ce que je vis... Nous sommes à Pescia Romana, comme le péché toscan, comme le péché italien, un peu de terre rouge, épicée de l'hiver, et un peu d'eau blanche de craie, pour feindre. Ce que nous feignons, c'est le désir. Pour le reste, il n'y a rien.










21 décembre







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En restant longtemps en Italie, nous, les personnages, nous ne prenons pas grand risque sinon celui de sortir, parfois, de la fiction pour aller, un peu, par subreptice, vers le mythe. Pescia Romana, comme le péché toscan, comme le péché italien.
C'est juste que les personnages prennent leur indépendance.


... un peu de terre rouge, épicée de l'hiver, et un peu d'eau blanche de craie, pour feindre.









2011 2010








Mon enfermement ne s'estompe que rarement et seulement par déport. Soudain, je suis ailleurs, saute d'humeur, saute de temps et je reviens là dans ce nulle part de l'absence. C'est à dire que ce que je vivais d'un côté ne passait absolument pas
dans ce que j'écrivais de l'autre
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Roland Barthes