Diégèse








mardi 25 décembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4743 jours (32 x 17 x 31 jours) et son auteur est en vie depuis 19196 jours (22 x 4799 jours)
ce qui représente 24,7083% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Je ne m'ennuie jamais et c'est un handicap sérieux dans cette société de divertissement. Quand j'étais enfant et que je faisais mine de m'ennuyer on m'intimait le conseil ferme de lire. Car lire semblait alors la panacée de l'ennui. Ce n'est plus le cas aujourd'hui et pour un enfant qui s'ennuie, la lecture semble ennuyeuse, le plus souvent. C'est peut-être l'abondance des textes, cette abondance qui ferait que le texte est devenu une distraction et qu'au rayon des distractions il est concurrencé par d'autres distractions.
Daniel Moi aussi il m'arrive que le texte m'ennuie. Mais je sais que c'est l'écriture qui m'ennuie et non pas la lecture. Cela m'arrive surtout à la fin de l'année car Il y a bien sûr ce fantasme que la fin de l'année soit la représentation de la fin de l'écriture qui deviendrait, par extension, la fin de la littérature. Et non pas la mort, mais la vie.
Noëmie C'est une peur que nous partageons, qui est la peur de la beauté désignée. Le texte doit être beau car l'art doit être beau et c'est cela qui ennuie le créateur. Si j'étais une artiste je ferais des œuvres moches et si j'étais un écrivain je ferais des illisibles.
Gustav Nous sommes près de Florence. Ce sera peut-être mon seul souvenir.










25 décembre







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C'est une peur que nous partageons, qui est la peur de la beauté désignée. Ce sera peut-être mon seul souvenir.
C'est peut-être l'abondance des textes, cette abondance qui ferait que le texte est devenu une distraction et qu'au rayon des distractions il est concurrencé par d'autres distractions.













2011 2010








Je ne m'ennuie jamais et c'est un handicap sérieux dans cette société de divertissement. Il y a bien sûr ce fantasme que la fin de l'année soit la représentation de la fin de l'écriture qui deviendrait, par extension, la fin de la littérature.